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Single And The City !

10 mai 2008

Ardisson ouvre le débat...

visu_gotmilk"sucer, c'est tromper ?"

Question préférée d’Ardisson qui mérite débat. Selon mon meilleur ami « sucer, c’est pas tromper, c’est rendre service » ! C’est un point de vue qui se défend quand on est l’Autre (cf. Madone et Putain), mais quand on est en couple, à partir de quel moment y a-t-il cocufiage ? 

Perso, je trouve le baiser hyper personnel, peut-être même plus qu’une  fellation, et par conséquent embrasser (pas le smack, mais le vrai baiser), c’est déjà tromper. Ca ne veut pas dire que je tolèrerais que mon homme aille voir ailleurs pour l’une ou l’autre raison. Si un mec veut un remake de « Got Milk ? », il le demande à sa copine. (message subliminal à mon prochain homme, au cas où…)… en l’occurrence si c’est MON MEC, à MOI.

Du point de vue de l'Autre, il est difficile de concevoir que le mâle trompe sa copine avec vous (si c'est vous l'Autre), ça reste une trahison pour l'Officielle, mais pas de l'adultère. Ce qui est déjà pas mal…

A croire que la tromperie est un concept régi par des règles qui diffèrent selon le point de vue… Y a-t-il une échelle de l’adultère ? Cocu à 100% en cas de pénétration, 50% avec seulement préliminaires ? 20% pour baiser avec la langue ?

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10 mai 2008

La Madone et la Putain

Selon de saines lectures (depuis que je me suis replongée dans Bridget Jones -suite à la prolifération de couples autour de moi- je me suis également plongée dans les livres dits de développement personnel… vous savez tous ces livres inutiles que lit Bridget ? Et ben ouais, je m’y suis mis… No Comment, please), un homme qui trompe sa femme (sa copine, sa meuf, sa fiancée) fera des choses plus hard avec sa maitresse qu’avec son officielle. Pourquoi ? Pour dire les choses crûment, tout s’expliquerait par la théorie de la Madone et la Putain : l’officielle, c’est la Madone, celle que l’homme a choisit, celle qui peut potentiellement porter son enfant, celle qu’il aime (en théorie), celle qu’il respecte (normalement); l’officieuse, c’est la Putain (ou comme mon meilleur ami l’appelle plus sobrement, c’est « L’Autre sans visage et sans âme »), elle est là pour le plaisir charnel et n’a pas la destinée d’enfanter sa progéniture.

Nous savons toutes que les relations sentimentales sont souvent plus compliquées que ça, mais pour schématiser au maximum : La Madone, c’est les sentiments, la fiabilité, le confort ; l’Autre (la Putain), c’est le sexe, le jeu de séduction dangereux mais stimulant mais sans avenir.

Ce qui expliquerait donc pourquoi tant d’hommes promettent à leur maitresse de se mettre en couple avec elle... et ne le font jamais pour rester avec leur femme !

10 mai 2008

Certaines d’entre nous sont-elles destinées au CDI ? (Célibat à Durée Indéterminée)

fuck_cupidonEt si Florence Foresti avait raison ? Peut-être qu’effectivement il y a des filles douées pour la vie à deux et les filles douées pour autre chose (je recherche activement pour quoi je peux être douée… peut-être pour manger du Nutella.. c’est un don, ça ?). Autour de moi, c’est l’hécatombe : des couples, des couples, des couples. Pas une seule célibataire… et mis à part le fait que je regrette amèrement de ne pas avoir de relations sexuelles suivies (et je pense que le drame est plutôt là, plutôt que dans le célibat en tant que tel…), je ne me sens pas spécialement envieuse de ces couples. C’est agaçant, c’est tout ; Et c’est déjà pas mal. C’est agaçant, surtout quand vous avez plein de trucs à raconter, sur msn par exemple… et que personne n’est connecté, pour cause de : ballade, dîner, ciné (rayer les mentions inutiles) en amoureux. Et pendant que vous regardez Cauet, eux (les casés-fiers-de-l’être) prennent du bon temps. C’est agaçant. C’est agaçant aussi, quand votre copine d’enfance (pas vraiment un canon et pas vraiment intelligente, mais TOUJOURS en couple) se croit bon de vous poser LA question qu’elle a le don de poser TOUJOURS au moment où vous êtes seule (sûrement un don chez elle : le don de vous faire chier) : et les amours ? C’est agaçant aussi quand l’un de vos amis –homo au demeurant- juge fin de commencer toutes ses phrases par « mon mec a dit que… », à ce moment vous avez juste envie de lui verser du jus de citron dans les yeux. C’est agaçant quand arrivent les fêtes ou tout simplement l’été, parce que 1) vous n’avez pas de mec pour vous accompagner ou vous offrir des cadeaux et surtout 2) vous avez des amis aux abonnés absents parce que « tu-comprends-faut-que-je-reste-avec-mon-chéri-hein-que-tu-comprends ?-hein-dis-tu-m’en-veux pas ? ».  Et je leur répond avec la sympathie et l’empathie qui me caractérisent que bien sûr je comprends sans problème, qu’ en ce moment j’ai pas du tout le moral mais que je me confierai volontiers à ma peluche Bob l’éponge  et qu’ au passage, fais moi penser à te plonger la tronche dans ta merde quand ton mec t’aura largué connasse. Donc, oui, je comprends.

Tout ça, c’est agaçant. Mais ça ne me rend pas envieuse pour autant.  Parce que je rêve davantage de travailler chez Google (non, mais vous avez vu les locaux de folie du Googleplex américain ?! y’a des toboggans !!) que de trouver l’homme de ma vie. Concept auquel d’ailleurs je n’adhère pas. L’âme sœur ? je n’y crois que très moyennement. L’homme d’une vie ? Encore moins. Bien sûr que je ne cracherai pas sur le fait d’avoir un homme qui me prendrait dans ses bras dès que j’aurai un coup de blues, qui me cocoonerait, qui me ferait l’amour/baiserait (la terminologie à employer dépend du moment), une fois rentrée chez moi. D’un autre côté, je vis encore chez ma môman, elle me cocoone très bien (c’est une mère absolument parfaite), quand j’ai un coup de blues, je suis censée avoir mes amis… enfin, maintenant ce serait plutôt Bob L’éponge et quant au sexe…. Et bien il est là le principal souci. Je ne cherche pas un amoureux, je cherche un amant. Cause invoquée de ce point de vue restreint : mon jeune âge et mon peu d’expériences. Je ne comprends pas du tout que mes camarades restent en couple plus d’un mois (ou pire, emménagent ensemble !) à seulement 22 ans. Ça me laisse pantoise et pas d’admiration. Plutôt d’incompréhension. A une exception près (mon meilleur ami semble épargné.. merci darling !), la contagion semble toucher tout le monde. C’est finalement moi qui ne suis peut-être pas normale ? Bercée de discours féministes (Isa Alonso Power !), de porno chic (et la libéralisation de la femme qui en est le corollaire), d’exemples toujours plus nombreux (mais pas assez) de réussites professionnelles féminines ; ayant grandi dans un climat familial où toutes les femmes finissent indubitablement cocues et seules à pour leurs enfants (une malédiction bien étrange qui pèse sur ma famille maternelle, n’est-ce pas ? Aussi étrange que les Kennedy…), je semble donc formatée à penser que l’homme est bien pratique mais reste accessoire. Serait-ce donc une question d’éducation ? Il n’est pas impossible, car notre passé et nos relations familiales étant enfant conditionnent grandement  notre vie d’adulte. J’ai été éduquée selon le principe que « le sang est plus épais que l’eau », en clair que la famille est LE pilier fondamental.  Par conséquent, me confier à une personne autre que la famille nécessite des efforts surhumains. Pour vivre une relation longue durée et saine, ne faut-il pas se confier un minima à sa moitié ? Comment partir en quête d’un amoureux si je sais d’avance que je serai déçue et que je ne lui ferai pas confiance et que je me contenterai du sexe sans prise de tête ? Si l’éducation explique partiellement ma réticence aux joies de la vie de couple. Qu’en est-il des autres ?

Vous.

Vous, phobiques de l’engagement, comme moi. Qu’est-ce qui explique ce célibat à demi-souhaité ?

10 mai 2008

Les hommes, c'est pas des mecs biens (troisième partie)

Bref, les billets précédents vous ont donc démontré que je suis particulièrement attirée par ceux qui ne sont pas bons pour moi (ouais, c’est mon côté maso !), je devrais peut-être faire une liste des mecs à éviter comme Bridget. Ou je devrais arrêter de la citer en référence parce que ce n’est vraiment pas une fierté que de se comparer à elle. Une copine m’a conseillé d’établir par écrit une liste de critères auxquels je veux que mon homme corresponde, le fait de voir les critères écrits permettrait inconsciemment de ne pas s’attarder sur ceux qui ne correspondent pas à mon idéal. Essayons :

Célibataire

Célibataire

Célibataire

Vous croyez que ça peux marcher ?

10 mai 2008

Les hommes, c'est pas des mecs biens (deuxième partie)

Skipper : Un garçon dans ma classe. Gentil. Chou comme tout. Gentil. Attendrissant comme un petit chiot. Gentil. Et surtout… gentil.  Et comme je suis maso, émotionnellement instable voire handicapée affective, je ne suis pas attirée par un type bien comme lui. Trop gentil. Je le fuis gentiment malgré ses gentilles tentatives.

McDreamy qui en l’occurrence serait plutôt McSluty : un type en couple depuis bientôt un an. Sa copine ? Une fille très jalouse et possessive (une fille tout à fait normale, quoi…) mais qui a de surcroît une légère tendance à la paranoïa (justifiée, quand on connait son homme), à la sur-dépendance affective et à la hommes_obs_d_s__pub_névrose (là, j’ai rien pour l’excuser). Son homme alias le MCsluty dont il est question : Pas spécialement brillant, pas extra beau, pas vraiment drôle...Un type qui n’a donc a priori rien de spécial. A priori. C’est sans compter sur son sex-appeal. Vous voyez Austin Powers ? Moche mais un véritable aimant à filles grâce à son modjo ? ET bien Mcsluty c’est pareil, mais en différent ; pareil mais en mieux même. Il est beaucoup plus agréable à regarder que Powers (bien que physiquement passe-partout, c’est quand même pas Jude Law), mais détient LE MODJO, ce pouvoir attractif. Et le bougre est parfaitement conscient de ce don. Charmeur ascendant enfoiré affectif (ha ben oui, si j’en parle ici, c’est qu’il a un défaut le p’tit).. parce que légèrement enclin à l’adultère…  Présentez comme ça, vous vous attendez à la révélation pas du tout fracassante que j’ai été sa maitresse ? Hein que vous vous y attendez ? Et bien, pas vraiment… enfin, ça dépend ce qu’on définit comme « tromper »… définition qui diffère selon le point de vue (tiens, ça mériterait un billet…)

Disons que comme l’a dit Oscar Wilde, le meilleur moyen de résister à la tentation, c’est d’y céder... Je vous vois venir, coquinous, mais non, non, non... nous n'avons pas joué à "youplaïlaï"...  non, son tuyau magique  n'a pas inondé ma berge  (mauvaises références à des scènes du cultissime LE COEUR A SES RAISONS). Je suis sérieuse, j'ai une morale, MOI. Nos avons juste fais un remake des pubs "got milk?". (attention référence culturelle très subtile...) ou comme le dit mon meilleur ami, j'ai réalisé un "actimel".

Et sa copine ? Bien.. je l'évite autant que faire se peut... je l'ai vu de loin, et même de loin, je me sens coupable. Je n'ai vraiment pas l'étoffe d'une criminelle...

Et j'allais oublier le deuxième "Big" de ma vie (en l'écrivant, je réalise à quel point je reproduis sans cesse le même schéma... ça mériterait un billet) : un type que je connais depuis 3 ans, nous avons passé une année d'études supérieures ensemble à flirter (il n'a jamais rien tenter explicitement... et je me prenais beaucoup la tête à tenter de décrypter cet homme là). Un jeu de séduction très stimulant, notamment intellectuellement (il était vif d'esprit et doté d'une répartie aussi cinglante que moi.. qui me clouait souvent le bec). Ensuite, il est parti un an à l'étranger sans donner signe de vie (égal à lui même)... Et alors que je ne pensais plus le revoir (sentiment naturel au bout d'un an -un an et demie de silence, n'est-il pas ?)... qui je retrouve dans ma fac ? LUI !! toujours aussi beau ! (chatains aux yeux bleus... c'est juste que le look vestimentaire, là faut faire quelque chose : il a l'air d'un hystérique sorti du fan-club de KYO). On s'est vu plusieurs fois (heureusement pour moi, à chaque fois j'étais habillée en fille et non en mode pouilleuse...), on a bu un verre ensemble. Re-flirt. Re-rien.  Alors pourquoi je parle de lui ? C'est juste que j'ai rêvé de lui cette nuit...

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7 avril 2008

Les hommes, c'est pas des mecs biens

C’est le printemps, c’est déprimant. Ou pour le dire autrement : je ressens comme un désir pulsionnel  de me couper les veines avec une enveloppe me saisit. Là, vous pensez que j’en rajoute dans le côté pathétique désespoir façon « Sick Sad World (référence Daria) ? (je ne sais pas pour vous, mais quand je relate des événements relatifs à la dépression –ou au célibat, c’est un peu la même chose-, je m’imagine toujours en poète maudit avec une coupe façon Beigbeder, portant un béret et un col roulés noirs, déclamant une « Ode à la dépression » avec un tamtam sur les genoux pour ponctuer mes phrases. Le tout dans une salle obscure avec pour seul décor un tabouret et une ampoule basse consommation pour m’éclairer…. Ça vous fait pas la même chose, vous ? Non ? Ha bon. Donc je suis bizarre. Célibataire et bizarre. Que du bonheur.) Si vous pensez que j’en rajoute, je vais vous faire un panorama de mes relations actuelles avec les mâles. Et puis, ce sera l’occasion de faire connaissance entre vous et moi. Alors dans ma vie, en ce moment, on trouve :

L’inévitable Enfoiré Affectif (cf. lexique) que l’on nommera pour plus de praticité…. « Mister Big » : un ex-collègue charmeur comme un vendeur de voitures. Il a commencé à me faire des avances quand j’ai quitté la boîte. (notons : IL m’a fait des avances ! IL ! PAS MOI ! IL !) On a appris à se connaître via  le téléphone, en alternant échanges passionnés et discussions sérieuses : j’avais le Zsa Zsa Zsu ! (désolée… ça fait un peu « début de mauvaise comédie romantique ») ; Il me téléphonait mais on ne se voyait plus depuis que j’avais quitté l’entreprise (en raison de la distance : il habite dans le 92 et moi dans le 77). Très charmeur mais…. encore amoureux de son ex (une fille qui l’a fait souffrir). Comment l’ai-je deviné ? Oh ! Peut-être parce qu’il en parlait approximativement….de mémoire, je dirais… TOUT LE TEMPS (Après 7 mois de rupture). D’ailleurs, au passage un petit conseil chers lecteurs : pendant la période de séduction, ON NE PARLE PAS DE SON EX AVEC QUI ON A VECU DES MOMENTS MERVEILLEUX. Bref, légèrement refroidie par la pléthore de souvenirs avec son ex qu’il ne cessait de partager avec moi (A partir de quel moment a-t-il jugé utile de me pourrir l’ego ?), je gardais mes distances en dépit de la joie que se faisait ma maman chérie de me caser –enfin !-.

Et oui, Mister Big m’a tellement parlé de son ex que je me suis naturellement comparé à elle. (une pauvre fille, pourtant…. C’est évident.. puisque c’est moi l’héroïne de ce blog, c’est naturel que vous, lecteurs, êtes d’accord avec moi)) A vrai dire, il m’a tellement parlé d’elle que j’avais l’impression que c’était ma demi-sœur (la demi-sœur qu’on veut enfermer dans la cave). Ils avaient vécu tellement de « choses fabuleuses, fortes et intenses ensemble » (diantre, c’est tellement mielleux que ça va me donner des caries, pfff…. Je hais les couples) que je me suis dis « merde, cynique comme t’es, tu ne pourras jamais égaler son ex». Et puis, un soir -après presque deux mois d’échanges téléphoniques- on s’est revus. Un peu maladroits, nos discussions ont été relativement stériles (autre conseil : une relation trop longue au téléphone a de fortes chances de gangréner une relation physique). Le feeling passait moins bien qu’au téléphone. Allez, soyons honnêtes : ça sentait le fiasco. Cette soirée humait le patchouli bon marché, mais intérieurement je tentais de me convaincre que c’était qu’une étape et que le prochain rencard serait mieux.

A la fin de la soirée, il m’a fait part d’un « je crois qu’on va rester amis ». Il me parait approprié de partager avec vous ce qui m’a traversé l’esprit : « Salauuuuuuuuuuuuuuuuuuuuud ! Petit enfoirééééééééééé ! Je le haiiiiiiiiiiiiiiiiiis». Dire que j’avais envie de lui jeter des cailloux serait encore faible. S’en est suivi presqu’une semaine de silence (d’après un magazine féminin, c’est la période qu’il faut à un homme pour ingurgiter les évènements un peu importants dans sa vie… des êtres étranges, les mâles). Après quoi il a repris les appels, j’ai naturellement été odieuse (là, encore, c’est peut-être un peu faible) avec lui jusqu’à ce qu’il appelle un soir pour s’excuser de m’avoir blessée. (naïve comme j’étais, j’ai trouvé ça touchant) Il a alors souhaité qu’on soit amis ; j’ai refusé sous prétexte qu’il m’avait déçu et niqué l’ego et que je ne pouvais par conséquent pas lui faire confiance pour une quelconque amitié. Mais il faut croire que j’aime cette exquise douleur. Je tiens à cet enfoiré et n’arrive pas à m’en défaire. On est encore en contact téléphonique régulier et le jour où il sera en couple…. Je couperai les ponts. (moi, immature ? oui, c’est vrai). Bref, aussi compliqué que les relations entre Rachel et Ross ou entre Bridget et Daniel Cleaver ou entre Carrie et Big.  Je le déteste. Mais je l’aime bien quand même. Quel con quand même.

22 janvier 2008

Petit Lexique

Parce que nous appartenons à une (saine) communauté, nous avons un lexique particulier.  Et parce que nous sommes célibataires, nous avons le temps de sans cesse l'étoffer. Voici donc un petit lexique des expressions utilisées entre nous et qui risquent de se faufiler dans les futus billets de ce blog. Je vous l'accorde d'emblée : certaines expressions sont carrément capilo-tractées et difficiles à retenir. Mais vous verrez, bientôt, vous serez très à l'aise avec ces petits mots rigolos qui rendent jaloux les couples qui ne comprennent pas (soit ils sont jaloux.. soit ils se foutent de notre gueule.... tiens, à méditer).

Et comme je suis altruiste,je t'autorise (grand seigneur que je suis !) à user et abuser de ce vocabulaire ENTRE VOUS. Oui, vous avez bien lu : ce lexique, c'est cadeau ! (copyright Patson)


Mister Big / Cleaver : Homme apparemment bien sous tous rapport, qui se révèle pourtant être un enfoiré affectif, pour qui on éprouve une indescriptible attraction en dépit de la souffrance qui résulte  d’une relation avec ce type d’hommes. La personnification de l’exquise douleur…

McDreamy : L'homme qu'on aimerait bien avoir (!).... mais qu'on ne peut pas avoir pour diverses raisons injustes (trop marié, trop en couple, trop homo, trop pas intéressé par vous...)

Skipper : Garçon adorable, mais trop gentil (niais ?) pour être attirant. Meilleur ami qu’amant.

Zsa Zsa Zsu [prononcer dza dza dzou]: Sentiment frivole de béatitude quand on est en présence de son partenaire. Telle une amourette d’adolescents, tout parait adorable et beau lors de ces moments partagés et le temps semble s’arrêter. Emotion traditionnellement ressenti au début d’une relation ou  lorsqu’un couple tente de ranimer la flamme.

Aidan [prononcer Aïdane] : Bon amant, bon gendre, bon cuisinier, romantique, drôle, protecteur…. Bref l’homme parfait qu’on aimerait idéalement toutes avoir, mais qui finit  par lasser, tant les défauts lui manquent. Ne sont-ce pas les défauts qui font tout le charme ? (oui, oui.. les femmes sont compliquées…)

Une Boop : Gentille allumeuse.

Saint Valentin : 14 février. Journée de déprime.

Saint Singleton [fête des célibataires] 13 février. Journée de débauche.

Un (jack) Burger : Salaud qui rompt avec lâcheté (post-it, sms, en faisant le mort)

Gaydar : Radar à gay, le meilleur allié de la femme célibataire.

Célibadar : Radar à célibataire (si quelqu'un en a un à me vendre.. ça m'arrangerait...)

Un Actimel : une fellation [cf. remake des pubs "Got Milk ?"] variante "se faire mal aux genoux"

un knacky ball : un micro-pénis (puis par ordre croissant : petite frite, moyenne frite, grande frite, Mont-Blanc)

Consommer un big mac : faire l'amour

Menu Best-of : bon coup (voire : menu Maxi Best-Of = très bon coup)

20 janvier 2008

célibataire : accusée, levez-vous

tribunal1Jeune, plutôt agréable à regarder, fine d’esprit, une brillante carrière actuelle (ou à venir) et… célibataire. Vos copines sont casées, vos copains gays aussi, et pendant vos entrevues amicales qui se raréfient (intense vie de couple oblige), vos rendez-vous au pub se transforment en simulacre de Sex and the city. A votre grand désespoir ! Puisque lorsque votre copine A.  se pavane avec ses nouvelles boucles d’oreilles scintillantes (en véritable zirconium qui ne raye pas la vitre !) offertes par sa petite pomme d’amour, et que votre copain gay M.  s’extasie des SMS romantico-langoureux de son sucre d’orge praliné (niveau Shakespeare, cela va sans dire : « jte kif BB »), vous… et bien, vous restez muette comme une palourde (la palourde a en effet cet intéressant point commun avec la carpe… c’était le petit moment culture de l’article). Votre silence attire l’attention de la tablée. Et là : c’est le drame. Votre procès démarre par la question au demeurant insignifiant (qui cache pourtant une attaque cinglante) proférée par la partie adverse : «et toi : comment vont les amours ? ». Agression d’autant plus perverse que chacun connaît votre statut de célibataire. Vous tentez de détendre l’atmosphère en prétextant, sourire aux lèvres, que Justin (Timberlake, pas Bridou) est très pris par sa carrière en ce moment mais qu’il leur passe le bonjour. Et là, non seulement personne n’y croit (et votre effet comico-risible tombe à l’eau : plouf) mais vos amis jugent utile de vous tenir le discours qui se veut rassurant : «toi aussi, tu trouveras l’amour un jour » (variantes possibles : « trouver ton prince charmant » ou encore un peu plus old school « trouver chaussure à ton pied » ce dernier étant très utilisé par la famille en général, et la mère en particulier). Discours auquel se greffe souvent la petite phrase qui s’apparente à un compliment (ou à de la pitié) : « t’inquiète pas, t’es une fille bien ». Cela s’appelle, le syndrome BRIDGET JONES : entourée de casées-fières-de-l’être, vous vous sentez comme… et bien comme du patchouli dans une soirée Chanel.

Votre tête vous dit :  « il faut que cesse ce procès séculaire contre les célibataires au cours duquel ceux-ci sont jetés sur le banc des accusés tels de vulgaires parias » , mais votre sens de la réalité vous rattrape : « la révolution attendra …». L’important à cet instant précis est de se sortir de cette situation qui vous fait passer pour un vilain gremlins. Une plaidoirie convaincante vous laissera un moment de répit de la part de vos amis. Plusieurs arguments sont alors à votre portée :

LA MYTHO

« Mais si j’ai un mec ! Quoi ? je t’en ai pas parlé ? C’est parce que je ne le vos pas beaucoup : un jour en Australie, un jour en Ouzbékistan… Il voyage énormément ! De plus, il connaît pas mal de people : la jet set mondiale n’a aucun secret pour lui. Je te promets, il ets même intervenu dans la vente du dernier loft d’un de mes ex…Orlando Bloom. Aaaaaaah ! c’est vraiment un amour ce Jude ! » Il ne manquerait plus que le snobinard « tchaow tchaow » pour ponctuer ce monologue et il faudrait appeler un exorciste pour sortir Arielle Dombasle de votre corps.

EFFICACITE : 20%

POURQUOI ? On va vous prendre pour une cinglée.

SITUATION AGGRAVANTE :  Jude Law passe à ce moment là dans le quartier et vous attaque pour diffamation.

METHODE ZIZOU

Un bon coup de boule sur la garce qui a lancé la question qui fâche. En réponse à son « et toi  il est où ton amoureux ? »,  je vous propose la formule  « cherche dans la montgolfière qui te sert de postérieur : tu t’es peut-être assise dessus pétasse !!!! »+  coup de boule.

EFFICACITE : 30%

POURQUOI ?  la violence c’est pas beau

SITUATION AGGRAVANTE : vous ratez votre cible principale (la garce) e donnez un méchant coup de boule au beau brun qui pourtant vous zieutait avec une passion dévorante.

LA CARRIERISTE

Vous aimeriez vous aussi vous complaire dans une idylle à l’eau de rose digne de ce nom en (ab)usant du vocabulaire de Barbara Cartland, mais vous préférez privilégier une carrière professionnelle florissante. Insistez sur le fait qu’une femme moderne ne peut-être heureuse qu’en subsistant à ses propres besoins, prônez ainsi l’indépendance avec un discours qui rendrait Isabelle Alonso fière. Mettez en avant vos réussites professionnelles et n’hésitez pas à rassurer vos amis en couple et sans ambition carriériste d’un « t’inquiète pas, toi aussi tu trouveras un vrai travail un jour » (jouissif .. mais valable que si vous-même exercez un bon job)

EFFICACITE : 60%

POURQUOI ?  Celles qui sont en couple mais avec un boulot minable se sentiront aussi mal que vous et votre célibat.

SITUATION AGGRAVANTE : dans le lot, vous avez  une copine casée avec un boulot de rêve… la sal***…

LA CYNIQUE

Faites preuve du cynisme désarmant de Miss Miranda Hobbes (de Sex and The City) en ironisant sur le cheval de bataille de vos adversaires qui vivent le grand amour ? Oui, vous mettez tout en œuvre pour éradiquer ce fléau de votre vie. Vous possédez même un  autel sur lequel vous sacrifiez régulièrement quelques langoustines et vous brûlez quotidiennement des cierges. Même que pour vous punir de votre situation honteuse, vous vous flagellez tous les soirs en regardant Ruquier et vous doublez même la ration quand vous voyez le duo Bataille/Fontaine. Vous promettez de rapidement vous ressaisir en abandonnant votre emploi et mettant ainsi aux oubliettes vos laborieuse études -qui vous ont coûté un rein et demi-, pour trouver un mari très aimant, très vieux, et très riche. Revenons donc aux valeurs sûres du XVIème siècle.

EFFICACITE : 75%

POURQUOI? Parce que

SITUATION AGGRAVANTE : toutes vos copines sont idiotes et vous ont pris au sérieux

LAISSEZ FAIRE, LAISSEZ PARLER

L’interrogatoire est à son apogée. Sur le banc des accusés, la partie adverse vous cuisine : « ça fait combien de temps que t’es toute seule ? C’est quoi ton genre d’hommes ? Comment ça se fiat que tes relations ne durent jamais longtemps ? Tu ne serais pas frigide . Mais t’es trop difficile ! T’as pas peur de finir vieille fille ? Tu devrais peut-être changer de coupe.. et de look.. t’as déjà  pensé à la chirurgie ? Si tu continues tu ne connaitras  jamais le bonheur  conjugal ! » Devant tant d’énergie dépensée par ces filles prêtes à se marier  qui s’évertuent à vous cerner pour ne surtout pas attraper le virus du célibat, vous préférez conserver votre flegme, comme John Cleese.

EFFICACITE : 30%

POURQUOI ? Tentez de vous auto-persuader  que le train  de leur mépris roule sur les rails de votre indifférence. Mais vu le pourcentage de réussite autant envoyez un coup de boule. Au moins, ça défoule.

SITUATION AGGRAVANTE :   Votre silence sur votre vie amoureuse fait parler dans votre dos. Pour vos amis, vous deviendrez soit la frigide, soit la lesbienne, soit la chieuse.

SITUATION TRES AGGRAVANTE : les trois en même temps.

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