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Single And The City !
10 mai 2008

Certaines d’entre nous sont-elles destinées au CDI ? (Célibat à Durée Indéterminée)

fuck_cupidonEt si Florence Foresti avait raison ? Peut-être qu’effectivement il y a des filles douées pour la vie à deux et les filles douées pour autre chose (je recherche activement pour quoi je peux être douée… peut-être pour manger du Nutella.. c’est un don, ça ?). Autour de moi, c’est l’hécatombe : des couples, des couples, des couples. Pas une seule célibataire… et mis à part le fait que je regrette amèrement de ne pas avoir de relations sexuelles suivies (et je pense que le drame est plutôt là, plutôt que dans le célibat en tant que tel…), je ne me sens pas spécialement envieuse de ces couples. C’est agaçant, c’est tout ; Et c’est déjà pas mal. C’est agaçant, surtout quand vous avez plein de trucs à raconter, sur msn par exemple… et que personne n’est connecté, pour cause de : ballade, dîner, ciné (rayer les mentions inutiles) en amoureux. Et pendant que vous regardez Cauet, eux (les casés-fiers-de-l’être) prennent du bon temps. C’est agaçant. C’est agaçant aussi, quand votre copine d’enfance (pas vraiment un canon et pas vraiment intelligente, mais TOUJOURS en couple) se croit bon de vous poser LA question qu’elle a le don de poser TOUJOURS au moment où vous êtes seule (sûrement un don chez elle : le don de vous faire chier) : et les amours ? C’est agaçant aussi quand l’un de vos amis –homo au demeurant- juge fin de commencer toutes ses phrases par « mon mec a dit que… », à ce moment vous avez juste envie de lui verser du jus de citron dans les yeux. C’est agaçant quand arrivent les fêtes ou tout simplement l’été, parce que 1) vous n’avez pas de mec pour vous accompagner ou vous offrir des cadeaux et surtout 2) vous avez des amis aux abonnés absents parce que « tu-comprends-faut-que-je-reste-avec-mon-chéri-hein-que-tu-comprends ?-hein-dis-tu-m’en-veux pas ? ».  Et je leur répond avec la sympathie et l’empathie qui me caractérisent que bien sûr je comprends sans problème, qu’ en ce moment j’ai pas du tout le moral mais que je me confierai volontiers à ma peluche Bob l’éponge  et qu’ au passage, fais moi penser à te plonger la tronche dans ta merde quand ton mec t’aura largué connasse. Donc, oui, je comprends.

Tout ça, c’est agaçant. Mais ça ne me rend pas envieuse pour autant.  Parce que je rêve davantage de travailler chez Google (non, mais vous avez vu les locaux de folie du Googleplex américain ?! y’a des toboggans !!) que de trouver l’homme de ma vie. Concept auquel d’ailleurs je n’adhère pas. L’âme sœur ? je n’y crois que très moyennement. L’homme d’une vie ? Encore moins. Bien sûr que je ne cracherai pas sur le fait d’avoir un homme qui me prendrait dans ses bras dès que j’aurai un coup de blues, qui me cocoonerait, qui me ferait l’amour/baiserait (la terminologie à employer dépend du moment), une fois rentrée chez moi. D’un autre côté, je vis encore chez ma môman, elle me cocoone très bien (c’est une mère absolument parfaite), quand j’ai un coup de blues, je suis censée avoir mes amis… enfin, maintenant ce serait plutôt Bob L’éponge et quant au sexe…. Et bien il est là le principal souci. Je ne cherche pas un amoureux, je cherche un amant. Cause invoquée de ce point de vue restreint : mon jeune âge et mon peu d’expériences. Je ne comprends pas du tout que mes camarades restent en couple plus d’un mois (ou pire, emménagent ensemble !) à seulement 22 ans. Ça me laisse pantoise et pas d’admiration. Plutôt d’incompréhension. A une exception près (mon meilleur ami semble épargné.. merci darling !), la contagion semble toucher tout le monde. C’est finalement moi qui ne suis peut-être pas normale ? Bercée de discours féministes (Isa Alonso Power !), de porno chic (et la libéralisation de la femme qui en est le corollaire), d’exemples toujours plus nombreux (mais pas assez) de réussites professionnelles féminines ; ayant grandi dans un climat familial où toutes les femmes finissent indubitablement cocues et seules à pour leurs enfants (une malédiction bien étrange qui pèse sur ma famille maternelle, n’est-ce pas ? Aussi étrange que les Kennedy…), je semble donc formatée à penser que l’homme est bien pratique mais reste accessoire. Serait-ce donc une question d’éducation ? Il n’est pas impossible, car notre passé et nos relations familiales étant enfant conditionnent grandement  notre vie d’adulte. J’ai été éduquée selon le principe que « le sang est plus épais que l’eau », en clair que la famille est LE pilier fondamental.  Par conséquent, me confier à une personne autre que la famille nécessite des efforts surhumains. Pour vivre une relation longue durée et saine, ne faut-il pas se confier un minima à sa moitié ? Comment partir en quête d’un amoureux si je sais d’avance que je serai déçue et que je ne lui ferai pas confiance et que je me contenterai du sexe sans prise de tête ? Si l’éducation explique partiellement ma réticence aux joies de la vie de couple. Qu’en est-il des autres ?

Vous.

Vous, phobiques de l’engagement, comme moi. Qu’est-ce qui explique ce célibat à demi-souhaité ?

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