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Single And The City !
7 avril 2008

Les hommes, c'est pas des mecs biens

C’est le printemps, c’est déprimant. Ou pour le dire autrement : je ressens comme un désir pulsionnel  de me couper les veines avec une enveloppe me saisit. Là, vous pensez que j’en rajoute dans le côté pathétique désespoir façon « Sick Sad World (référence Daria) ? (je ne sais pas pour vous, mais quand je relate des événements relatifs à la dépression –ou au célibat, c’est un peu la même chose-, je m’imagine toujours en poète maudit avec une coupe façon Beigbeder, portant un béret et un col roulés noirs, déclamant une « Ode à la dépression » avec un tamtam sur les genoux pour ponctuer mes phrases. Le tout dans une salle obscure avec pour seul décor un tabouret et une ampoule basse consommation pour m’éclairer…. Ça vous fait pas la même chose, vous ? Non ? Ha bon. Donc je suis bizarre. Célibataire et bizarre. Que du bonheur.) Si vous pensez que j’en rajoute, je vais vous faire un panorama de mes relations actuelles avec les mâles. Et puis, ce sera l’occasion de faire connaissance entre vous et moi. Alors dans ma vie, en ce moment, on trouve :

L’inévitable Enfoiré Affectif (cf. lexique) que l’on nommera pour plus de praticité…. « Mister Big » : un ex-collègue charmeur comme un vendeur de voitures. Il a commencé à me faire des avances quand j’ai quitté la boîte. (notons : IL m’a fait des avances ! IL ! PAS MOI ! IL !) On a appris à se connaître via  le téléphone, en alternant échanges passionnés et discussions sérieuses : j’avais le Zsa Zsa Zsu ! (désolée… ça fait un peu « début de mauvaise comédie romantique ») ; Il me téléphonait mais on ne se voyait plus depuis que j’avais quitté l’entreprise (en raison de la distance : il habite dans le 92 et moi dans le 77). Très charmeur mais…. encore amoureux de son ex (une fille qui l’a fait souffrir). Comment l’ai-je deviné ? Oh ! Peut-être parce qu’il en parlait approximativement….de mémoire, je dirais… TOUT LE TEMPS (Après 7 mois de rupture). D’ailleurs, au passage un petit conseil chers lecteurs : pendant la période de séduction, ON NE PARLE PAS DE SON EX AVEC QUI ON A VECU DES MOMENTS MERVEILLEUX. Bref, légèrement refroidie par la pléthore de souvenirs avec son ex qu’il ne cessait de partager avec moi (A partir de quel moment a-t-il jugé utile de me pourrir l’ego ?), je gardais mes distances en dépit de la joie que se faisait ma maman chérie de me caser –enfin !-.

Et oui, Mister Big m’a tellement parlé de son ex que je me suis naturellement comparé à elle. (une pauvre fille, pourtant…. C’est évident.. puisque c’est moi l’héroïne de ce blog, c’est naturel que vous, lecteurs, êtes d’accord avec moi)) A vrai dire, il m’a tellement parlé d’elle que j’avais l’impression que c’était ma demi-sœur (la demi-sœur qu’on veut enfermer dans la cave). Ils avaient vécu tellement de « choses fabuleuses, fortes et intenses ensemble » (diantre, c’est tellement mielleux que ça va me donner des caries, pfff…. Je hais les couples) que je me suis dis « merde, cynique comme t’es, tu ne pourras jamais égaler son ex». Et puis, un soir -après presque deux mois d’échanges téléphoniques- on s’est revus. Un peu maladroits, nos discussions ont été relativement stériles (autre conseil : une relation trop longue au téléphone a de fortes chances de gangréner une relation physique). Le feeling passait moins bien qu’au téléphone. Allez, soyons honnêtes : ça sentait le fiasco. Cette soirée humait le patchouli bon marché, mais intérieurement je tentais de me convaincre que c’était qu’une étape et que le prochain rencard serait mieux.

A la fin de la soirée, il m’a fait part d’un « je crois qu’on va rester amis ». Il me parait approprié de partager avec vous ce qui m’a traversé l’esprit : « Salauuuuuuuuuuuuuuuuuuuuud ! Petit enfoirééééééééééé ! Je le haiiiiiiiiiiiiiiiiiis». Dire que j’avais envie de lui jeter des cailloux serait encore faible. S’en est suivi presqu’une semaine de silence (d’après un magazine féminin, c’est la période qu’il faut à un homme pour ingurgiter les évènements un peu importants dans sa vie… des êtres étranges, les mâles). Après quoi il a repris les appels, j’ai naturellement été odieuse (là, encore, c’est peut-être un peu faible) avec lui jusqu’à ce qu’il appelle un soir pour s’excuser de m’avoir blessée. (naïve comme j’étais, j’ai trouvé ça touchant) Il a alors souhaité qu’on soit amis ; j’ai refusé sous prétexte qu’il m’avait déçu et niqué l’ego et que je ne pouvais par conséquent pas lui faire confiance pour une quelconque amitié. Mais il faut croire que j’aime cette exquise douleur. Je tiens à cet enfoiré et n’arrive pas à m’en défaire. On est encore en contact téléphonique régulier et le jour où il sera en couple…. Je couperai les ponts. (moi, immature ? oui, c’est vrai). Bref, aussi compliqué que les relations entre Rachel et Ross ou entre Bridget et Daniel Cleaver ou entre Carrie et Big.  Je le déteste. Mais je l’aime bien quand même. Quel con quand même.

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